Merci tout le monde pour vos gentils commentaires. À propos du prénom, je me suis creusée
la
tête pendant longtemps, mais je n’ai rien trouvé, alors j’ai mis Axel au hazard. Je ne sais pas
si
je vais continuer la nouvelle. J’ai écrit une suite, mais je ne sais pas si je dois la
poster. Niark niark.
Bon, comme je n’ai rien d’autre à poster, la voilà :
Les deux silhouettes se découpaient sur le ciel orangé. L’une, petite frêle, l’autre grande.
Toutes
deux bougeaient en harmonie, s’affrontant dans une dance gracieuse mais mortelle. En bas, dans
les
ruelles bruyantes d’Ombria, personne ne se doutait de ce qui avait lieu au-dessus de leurs
têtes, sur les toits de leur ville.
Chaque coup tombait avec une force telle que les bras d’Axel tremblaient à chaque coup paré.
Sa
lame, bien que solide et acérée, semblait prête à voler en morceaux.
À maintes
reprises,
les coups avec atteints leur cible. Axel saignait, d’une blessure à la hanche et de
beaucoup
d’autres. Bloquer les coups devenait de plus en plus dur. Soudain, il sauta en arrière à temps
pour
éviter l’épée meurtrière. Ce coup lui aurait été fatal.
Meurtri, affaibli, le jeune garçon savait qu’il n’avait aucune chance, désormais. Il ne
pouvait
plus se battre. Il fallait qu’il trouve autre chose. Continuant à parer les coups de
son
ennemi, qui s’acharnait maintenant avec une rage qui faisait vibrer la dague
d’Axel,
celui-ci se déplaçait lentement vers le bord du toit.
La lame de l’épée s’abattit à nouveau sur sa épaule, lui arrachant un grognement de douleur. Ses
habits déchirés et poisseux lui collaient à la peau, tachés de son sang. Axel se déplaça un tout
petit peu plus. Ils étaient au bord, désormais. La brise qui lui avait semblée si agréable il y
a
quelques minutes manquait maintenant de le déséquilibrer. Axel para un autre coup. Sa lame
ébréchée
vola en morceaux. Il sauta. Un bref instant, il tomba. Puis, il se rattrapa à une gouttière, ses
mains agrippant
fermement la surface cylindrique. Le choc manqua de lui arracher les bras, mais il tint bon. Il
était suspendu, au-dessus de la rue, haut, trop haut pour sauter. Déjà, il sentait les doigts
pointés sur lui, les murmures curieux. Les gens l’avaient vu. Prudemment, il leva la tête.
L’homme
le regardait, penché au-dessus du vide. Axel se déplaça un peu. Ses bras lui faisaient mal, et
il
commençait sérieusement à fatiguer. Il tenta de trouver une corniche ou poser les pieds. En
vain. Il
ne lui restait plus qu’une seule solution ; glisser le long de la gouttière jusqu’en bas.
Il plaqua ses pieds nus contre le tuyau, et l’agrippa fermement avec ses mains gantées. Et,
lentement, il commença sa descente. Il avait peur. Son cœur battait à tout rompre. Le vent
soufflait
dans ses cheveux, dans ses vêtements, comme pour l’arracher de la gouttière et l’envoyer
s’écraser
en bas. Mais il continuait. Centimètre par centimètre. Millimètre par millimètre. Axel ne sut
jamais
combien de temps la descente dura. Il fermait les yeux, s’accrochant avec l’énergie du
désespoir, si
fort que ses jointures en étaient blanches.
Il n’ouvrit les yeux que quand ses pieds eurent touché terre. Alors il glissa à terre, appuyé
contre
le mur. Il frissonnait, l’estomac au bord des lèvres. Du sang coulait de ses blessures, du sang
chaud, poisseux. À côté de lui, par terre, gisait le manche de son couteau brisé. Il le ramassa,
le
regardant d’un air absent. Il resta une minute ainsi, afin de reprendre ses esprits. Des gens
avaient fait un cercle autour de lui, et le questionnaient. La foule était parcourue de murmures
agités. « Ça va ? » disaient les uns. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » demandaient les autres.
Axel se leva soudain, et, une main appuyée contre sa blessure à la hanche, il se fraya un chemin
et
disparut dans la foule. Il se mêla au gens, se fondit dans la population. Pendant un moment
l’air
résonna de cris confus, qui l’appelaient, se demandait où il était parti. Puis ils se turent.
Axel marchait lentement, vouté. Ses blessures le brulaient, et la douleur brouillait sa vue. Des
gens passaient à côté de lui, le bousculaient, le faisaient trébucher. Autour de lui régnait un
bourdonnement confus ; les bruits de la ville. Il avait toujours préféré les toits, silencieux,
calmes. Là-haut, il était seul.
Il se rapprocha des étals colorés, attiré par les odeurs et les couleurs vives des stands. Les
marchands vendaient toutes sortes de choses étranges, ici, à Ombria. Une vieille dame, à la peau
ridée, jaunie par le temps et l’âge, au sourire édenté, vendait dans des fioles des produits peu
ragoutants. Plongés dans un liquide opaque, il y avait des globes oculaires, vitreux et
glauques,
des entrailles, des langues rouges et enflées. Accrochés aux poutres de bois sur lesquels
étaient
tendus le tissu vert qui entourait son stand, étaient pendus des queues de lézards séchés, des
limaces confites, des escargots trempés dans de l’alcool. Axel s’arrêta un instant, fasciné.
Mais il se remit vite en route. Plus loin, d’autres marchands vendaient de la nourriture. Des
beignets grésillaient dans une poêle huileuse, des fruits juteux étaient organisés sur les
étagères.
Axel avait faim ; son estomac grondait, mais il n’avait pas d’argent. Il regarda avec envie un
petit
elfe qui mangeait une pâtisserie. La pâte était dorée, et le glaçage blanc brillait. Axel se
détourna.
Sa blessure saignait moins, désormais. Il avait gardé sa main appuyée dessus assez longtemps.
Cependant, elle faisait toujours aussi mal. Il
avait peur qu’elle ne s’infecte, il lui fallait donc
trouver un étal de médecine pour se soigner.
Mais cela le renvoyait au problème numéro un : il n’avait pas d’argent. Il avisa le
porte-monnaie
d’un homme qui dépassait de son pantalon. L’homme en question, en pleine discussion avec la
marchande, ne remarquerait surement rien. Son pantalon était prêt à craquer tant son ventre
était
large – l’homme devait être très riche, pour manger autant. Lui prendre un peu d’argent ne
ferait de
mal à personne, non ? Ses doigts boudinés tripotaient le livre qu’il souhaitait acheter, un
vieux
livre de parchemin jaune et déchiré. Axel s’approcha, et délesta l’homme de son porte-monnaie
avec
agilité. Puis il se volatilisa dans la foule, ouvrant le porte-monnaie avec délicatesse. Il
sourit
en découvrant qu’il était plein à craquer, ce qui confirmait ses pensées. L’homme devait être un
érudit. Au prochain étal, il acheta une large miche de pain. Le pain était chaud, et Axel le
serra
contre lui, se réchauffant doucement. Il découpa un large morceau et le fourra dans sa bouche.
Il
retint un grognement de satisfaction tandis qu’il mâchait le pain.
Au-dessus de lui, la nuit était tombée. Le ciel était bleu foncé, et les premières étoiles
n’allaient pas tarder à apparaitre. Dans les rues, les marchands avaient allumés des vieilles
lampes
à huiles, où avaient disposé des fioles de verre dans lesquelles brillaient des lucioles.
Certains
allumaient des feux, et les hautes flammes dévoraient l’obscurité.
Marcher devenait de plus en plus dur ; il était épuisé, et la douleur le transperçait à chaque
pas.
Heureusement, il trouva bientôt un étal couvert de produits médicinaux ; dans des boites en
bois, il
y avait des onguents parfumés, des herbes amères. Il y avait des fioles remplies de liquides,
des
bandages épais disposés sur des étagères. Il acheta une boite d’onguent violet qui avait une
odeur
fraiche et apaisante. Le marchand avait assuré qu’il calmait la douleur et empêchait
l’infection. Il
avait également pris un rouleau de bandages.
Axel s’engouffra dans une ruelle sombre, hâtant le pas. ✢
Moi en relisant mon texte -> Mouais mouais nan bof… Nan. Je continue ou pas?
Moi -> J’ai pas envie de continuer beuheuuuheuuuu.
Moi -> Mais grosse débile, tu ne finis jamais tes textes!
Moi -> Ouiii mais beuuuuh…
La Marmotte, LaMasquée, Ewen, merci beaucoup. Ewen : merci pour ta suggestion. Je pense que je vais en tenir compte. Ton histoire est géniale. J’ai hâte de voir la suite. Je me trompe si je dis qu’Amy, Tangi et Juliette vont s’échapper ensemble de l’orphelinat ? En totu cas c’est palpitant. Donc voici la suite :
Nous arrivons devant un gouffre. Des voix nous parviennent, des cris, des hurlements de
désespoir.
En bas, des centaines de créatures bleues sont groupées et tentent de s’échapper. Mais les
falaises
sont trop hautes et les empêchent de s’enfuir. Je vois même des enfants. Une femme tenant un
bébé
dans ses bras.
Je me tourne vers la naïade, en quête de réponse. Elle paraît bouleversée. Elle m’explique que c’est le gouffre de la damnation. Ici sont punies toutes les âmes condamnées au châtiment éternel. Elle me dit que les naïades ne peuvent mourir et qu’elles sont donc enfermées ici pour l’éternité. Je comprends maintenant sa terreur à l’idée de subir le même sort.
Je remarque que ce ne sont que des femmes. Je me retourne pour la questionner à ce sujet, mais elle est déjà repartie. Je l’entends sangloter alors je reste à une distance respectable. Mon estomac est noué. Je sens la terreur monter en moi.
Le chemin remonte en pente douce. Je distingue une colline au sommet de laquelle se tient fièrement un fort. Totalement fait de coraux. De toutes les couleurs. C’est magnifique. Il paraît resplendir et briller comme un soleil. J’en oublie un peu la peur, hypnotisée par le bâtiment.
La naïade s’arrête brutalement. Je la rejoins en quelques pas. Devant nous, deux hommes barrent
le
passage. Attendez, non pas deux hommes. Deux REQUINS. Ou plutôt des hommes à têtes de requins.
Ils
tiennent de grandes lances et nous fixent, hautains. Même si j’ignore comment un requin peut
avoir
une expression hautaine. L’un d’eux s’adresse à la naïade :
- Eh bien Aelia, je vois que tu as l’Humaine ! C’est parfait, le Roi sera fier de toi.
Peut-être
oubliera-t-il ta … trahison ?
Aelia baisse la tête. Le second ricane. Il me dit :
- C’est qu’elle est maigrichonne notre Humaine, elle tiendra pas longtemps dans le cachot …
Je serre les poings et réplique :
- Je ne suis pas maigrichonne. Et de quel cachot parlez-vous ? Et qui êtes-vous ?
- Hou là, une question à la fois. Je suis Selachii. Et pour le cachot, tu le découvriras
bien
assez vite.
Il me sourit méchamment, dévoilant trois rangées de dents pointues. Je ne recule pas et le
fusille du regard. Je continue :
- Pourrions-nous passer s’il vous plaît ? Nous devons rencontrer le Roi Horan. Que je sache,
il
n’a pas encore décidé de notre sort et vous ne me semblez pas assez gradé pour vous prononcer à
ce
sujet. Maintenant s’il vous plaît, je ne voudrais pas arriver en retard donc laissez nous
passer.
- C’est bon passe. grogne-t-il
Je lui souris, satisfaite. Il me regarde le dépasser , mécontent et vexé.
Bouhooouuu j’en ai marre ! Marre de ma dissert
de
géo ! *va lancer quelques vases de porcelaine bordés d’or sur des pitits nouveaux pour se
défouler*
(en vrai je vous adore les nouveaux, hein
! Continuez à venir sur le blog!
Comment ca, « les JBnautes ils font peur et en plus ils sont armés » ? Mais non, mais non, c’est une illusion d’optique. Les seuls choses qu’on a dans les mains sont des fleurs. Des belles petites fleurs inoffensives. On n’a pas d’armes, enfin, on n’est pas des sauvages ! Approchez, approchez, je vais vous montrer, vous avez vu, j’ai un joli bouquet de paquerettes dans la main. Vous en voulez ?
*commence à distribuer des paquerettes à tous les nouveaux**leur fait un grand sourire de princesse pacifique**s’en va en leur laissant toutes les paquerettes**sors un petit boitier avec un gros bouton rouge**appuie dessus**toutes les paquerettes explosent, et les nouveaux avec*« Hahahaha, très utiles ces fleurs explosives ! Il faudra que j’en commande d’autres ! »
*s’en va en chantant des chansons disney et en sautillant dans l’herbe tachée de sang*
Bonjour bonsoir tout le monde, je suis contente j’ai fini mon DM de MATTTTHHHHHS
YEEEEEAAAAHHHHHHHHHHHH !
Je suis soulagée, tranquille, libérée (libérée, délivrée… ).J’ai mis tout de même plus d’une
copie
double. Et en plus, j’ai fait un exercice qui était facultatif. Bon reveillon à tous, profitez
de ce
jour de 2014, allez on se revoit en 2015.
Naaaaaaaan mon commentaire >.< ç'mapprendra à fermer les pages Web ^^Bref j'ai peu Internet en ce moment donc pas trop le temps de commenter toutHomme: oh un garçon qui écrit ^^j'aime bien ton texte, le point de vue est originale, un brin mystérieux, bref à quand la suite?@dréa: t'as intérêt à faire une suite là ^^ j'adore, c'est super entrainant, on veut absolument avoir la suite! Seul détail, l'énumération des prénoms des frères et soeurs est un peu lourde, juste préciser le prénom de la benjamine serait bien, et les autres seront préciser plus loin dans le texte ^^Merci à tous ceux qui ont commenté les Limbes, vous me faites vraiment chaud au coeur, continuez vous êtes tous de superbes écrivainsMerci en particulier à Ewen,que tu dises ça est vraiment super gentil!Un autre truc pour tout le monde évitez les heureusement et malheureusement. Ca fait super scolaire et gâche les textes!
Un bout des Limbes ça vous dit?
Ce furent des sons tièdes qui me tirèrent de mon sommeil. Des sons lointains. Chétifs. Ceux d’une cloche, comme celle d’une église. Je les comptai, à moitié inconsciemment. Bam bam bam. Bam bam bam. Bam bam bam. Bam bam bam. Douze. Douze coups de cloche. Mais était-ce minuit ou midi? Je me mordis les lèvres pour ne pas crier, et me relevai d’un coup.
Deux larmes coulèrent sur le sol. Ma jambe gauche traînait, pitoyable, par terre.J’arrachai de la main gauche un bout de la veste que je portais, et bricolai une sorte d’écharpe dans laquelle je passai mon autre coude non sans grimace. Restait le problème de la jambe
Je regardai autour de moi, dans l’espoir d’apercevoir le sol, et pourquoi pas, un bâton assez long. Bien sûr, la brume dérobait le tout, sol et bâtons éventuels, à ma vue.Restait l’option cloche pied.Après deux sautillements, un hurlement de douleur et une jolie chute, je dûs abandonner.Assise, je ramassai une poignée de la terre ambiante et la portai à mon nez. Je frémis. Elle sentait…La mort.Je repassai la main derrière mon dos. Mes doigts se refermèrent sur une racine. Racine égal arbre égal branches. Belle logique.L’arbre en était bien un. Un chêne, probablement, à moitié pourrissant. Je n’eus aucun mal à en arracher une branche. Je m’y appuyai et commençai à marcher. Pour aller où ? Je n’en avais aucune idée.J’errais. Marchais. Courais. Trébuchais. Me relevais. Pas de but. Fatigue. Pas de repos possible.
La brume me tournait autour. Elle me collait, me frôlait, me contournait, m’ignorait. Je suivais le rythme. Celui du brouillard. Celui du silence. Celui des cloches qui retentissaient régulièrement, de l’odeur de cette terre qui me fichait des frissons.S’appuyer sur ma béquille de fortune. Avancer.
Quand aujourd’hui je repense à cette errance, je me rappelle de l’incompréhension, de l’impression de sombrer peu à peu dans la folie Au fur et à mesure, cette impression se muait en certitude.S’appuyer. Avancer. Errer. Ne pas penser, surtout pas. Avancer. Pour y échapper. A la folie, à cette brume que je commençais à sérieusement haïr, aux racines de chênes plus ou moins morts, à ce son de cloche qui semblait venir de partout et de nulle part.Ma robe gris perle était poisseuse. De sueur, ou de sang, je l’ignorais. Mes pieds étaient nus, j’avais perdu mes sandales.
Je tournais en rond. Tournais encore et encore.Faim atroce. Soif dévorante. Je tombai d’épuisement. Plus de force. Mes yeux se brouillaient. Larmes. Sanglots.Puis je hurlai. A plein poumons. Recrachai cette horrible brume. Rugissement, de terreur, de solitude, de fatigue, de larmes.Je retombai sur le sol boueux, avec l’impression que j’allais y mourir. Lentement, mes larmes roulaient sur le sol. Mes épaules voguaient sur mes gémissements, mes cheveux étaient plaqués par la sueur.Je m’endormis, espérant de tout cœur me réveiller, voulant de tout mon être rester endormie à jamais. Curieux paradoxe. Mais souhaitant encore plus rêver.
Un texte écrit comme ça, sur une autre passion.
Mes doigts se refermes sur la prise, cherche l’endroit où elle agrippera le mieux, là où le poids de tout mon corps pourra reposer. Le contact dur et froid de la pierre me mord la chaire, je continu. Ici à droite j’élève mon pied carre externe et pivote, je me soulève. Mes mouvements son instinctif comme un enchaînement longuement répéter. Mais ici tout n’est plus qu’improvisation seul l’entrainement intensif, mes muscles qui répondent à la moindre sollicitation, les gestes que je maitrise, et la persévérance me permettront d’y arriver.
Mes bras s’alourdissent, mes muscles commences à me brûler mais je passe outre et continu d’avancer. Le contact avec le grès me donne des forces et je me lance sur la saillie adjacente, la tient du bout des doigts, relance avec toute la volonté du monde et obtient enfin une stabilité précaire. Là entre ciel et terre je prends quelque seconde pour récupérer, sentir mes forces se régénérer. Avec prudence je glisse mes mains dans mon dos pour les poudrer de magnésie.
J’y retourne. Je glisse ma corde dans la dégaine, en totale confiance avec mon assureur qui en bas tient ma vie entre ses mains.
Je sourie. Le mur est patiné par endroit, on voit les marques des grimpeurs qui nous ont précédé et qui maintenant nous guides de leur expérience. Je tiens une nouvelle encoche, je tracte sur mes bras et monte mes pieds. Tous mes muscles son tendu mes abdos sont contractée je me lance. Mes pieds décollent de la paroi rocheuse, une de mes mains se soulève pour attraper la prise bien plus haut sur la paroi déversante. C’est un creux qui me permet de ramener l’autre main. Je calme l’affolement de mon cœur et regarde au-dessus de moi. Dans deux mètre je serais au sommet.
Je délaye tous mes muscles et continu. La peau de mes doigts est à vif, mes avants bras sont serrés, je lance une dernière fois. J’attrape du bout de la main, essaye de raffermir ma prise, en vain. Je lâche.
Je sens mon corps d’écrire une courbe de quelque mètre et retombé en dessous du dernier point d’attaches. J’exulte de douleur, de bonheur, de soulagement. Je suis déçue au fond de ne pas avoir été au bout mais l’escalade est un constant combat contre soi-même et j’ai réussi ce défi. J’ai été au bout. L’escalade, une leçon de vie.
Il pleuvait. Le ciel était violet, et les
nuages, gris. Il faisait tout, sauf beau. La tempête rageait ! Tout était sens dessous. Ce jour
de
printemps, était, en effet, très bizarre. Tout le monde s’en inquiétait. Sauf, Ally. L’énorme
chapeau de paille sur la tête, elle s’envolait avec son vélo. Loin de tout. Ses longs cheveux
blonds, ses grands yeux vert lui donnait un air de princesse. De princesse sauvage. Une larme
s’écoula de ses yeux. Qu’elle essuya d’un geste brusque. Non, elle ne se laissera pas faire !
Un grain de sel: le dernier que tu as posté. Chocolat: je pense que j’aurais
bientôt fini le texte sur le passé. Je sais pas encore ce que ca va donner, mais je vais voir.
Petit texte que je n’ai pas eu le temps de finir mais que je poste quand même:
Ses cheveux noirs de jais flottaient dans l’immensité du ciel azuré. Ses yeux en amande fixaient obstinément un point lointain. Son attention entière était dirigée vers l’horizon. Elle ne sentait pas la pluie qui dégoulinait le long de ses joues, n’entendait pas les cris affolés des centaines de personnes lui criant de descendre, de partir. Le vent soufflait avec force, l’averse redoublait de puissance. Rien ne semblait pouvoir l’atteindre. Elle était dans un cocon imperméable.
Tout son corps était immobile, ses jambes légèrement fléchies sur le pont du navire. Seules ses
mains s’agitaient, trahissant son inquiétude. Elles tripotaient un ruban mauve, l’enroulant
autour de ses doigts en des nœuds invraisemblables.
« Pourvu qu’elle soit sauve, répétait-elle sans cesse, pourvu qu’elle soit sauve. »
Elle attendait. Elle était patiente, elle l’avait toujours été, mais elle ne supportait pas les
tempêtes. Le point a l’horizon se rapprochait sans qu’on puisse pour autant le distinguer.
L’espoir commençait à emplir le cœur de la jeune fille, le dernier fil qui la retenait en vie se
solidifiait.
C’est dans la voiture en revenant de la médiathèque que m’est venu cette histoire.
Plus que de l’amitié, partie 1 (Ethan)
Ethan regarda par la vitre du TGV. Il faisait nuit. Les étoiles brillaient dans le ciel. Il allait bientôt revoir Angel, son amie d’enfance. Cela faisait dix ans qu’ils ne s’étaient pas vu. Angel avait maintenant 20 ans. Il avait peur qu’elle est changé. Il y avait Emmanuelle aussi, la soeur aînée de Angel. Elle avait 24 ans. Tout comme lui. Ethan était presque sur qu’Emmanuelle n’avait pas changé. Elle ne changait jamais. Elle ne serait sûrment pas là à l’arrêt. Si Angel n’avait pas changé non plus, elle devrait l’attendre à la gare depuis longtemps, elle était d’une patience incroyable. Et lui aussi avait changé. Ethan avait hâte de les retrouver. Cela faisait si longtemps ! Il était bientôt arriver. Il avait peur de la réaction des jeunes filles. Ils s’étaient organisés des retrouvailles sur une petite île, l’île où ils s’étaient rencontrés. Ses pensées s’arrêtèrent lorsque le train s’arrêta. Ethan sortit du train, et trouva Emmanuelle en pleine attente. Ce n’était pas son genre. Avait-elle changé ?
-Salut ! cria t-elle.
-Salut Emmanu, dit-il en l’appelant par son surnon. Ethan se demandait où était Angel.
-Eh Ethan, t’as perdu ta vitale énergie ? demanda Emmanuelle. Pourtant, on a le même âge et on avait la même énergie avant.
-Je me demandai où était Angel.-Décidement avec le temps tu t’inquiètes toujours pour elle. Elle est partie aux toilettes et m’a dit de t’attendre Au moins, Emanuelle n’avait pas changé. Mais c’est vrai qu’Ethan s’était toujours inquiété pour les deux soeurs. Juste à ce moment Angel arriva. Elle avait toujours son air timide mais au fond c’était une fille courageuse.-Ho Ethan… Ca fait longtemps… Ca va ? demanda Angel.-Je vais bien, même très bien maintenant que je suis avec vous deux.-Bon c’est pas le tout, mais ici c’est bruyant, intervient Emmanuelle.Et tout trois partir faire un tour sur la plage de leur enfance.
elle,merci pour tes conseils.sur le logiciel ou j’écris mon texte, il ne m’est rien indiqué a propos des fautes… alors moi je poste mon texte confiante. ET JE ME FAIS AVOIR! je vais montrer a mes parents mon texte avant de le poster.quand au fait que tu trouve que c’est de la manipulation ben… moi je l’ai écrit comme ça, c’était mon idée de départ. mais c’est peut être un peu fou, oui… le texte vas changer de tournure par la suite… j’espère n’avoir oublier personne!! voici la suite ^^ ( faite qu’elle vous plaise!)
-La sortie avec sébas’ s’est passée une semaine après et c’était un vrai paradis. Nous avons d’abord mangé un bout et puis nous sommes allés faire de la natation. C’était trop drôle de se pousser dans l’eau. Puis au soir nous sommes allés au cinéma. Il a choisi un film appeler « le baiser d’amour » j’avais du mal à comprendre mais j’ai accepté. Le film était d’un romantique ! Sébastien m’a dit une chose dans le cinéma que si un autre garçon me l’avais dit je lui aurais foutu une claque. Il m’a dit… attention…
« Tu es très belle ce soir…j’ai voulu te dire une chose toute la soirée, alors voilà,…je t’aime. »mais là je ne l’ai pas fait. Je ne sais quel mouche m’a piquée mais j’ai fait une chose que je n’aurais jamais fait avant. Je l’ai… EMBRASSER ! Et d’ailleurs ça ne m’a pas déplut. Je ne sais pas ce qui m’arrive mais chaque fois que je le vois je veux l’embraser, l’enlacer. J’en ai parlé à victoria et elle a sourit et puis a dit :« c’est simple ! Tu es AMOUREUSE !!! »Là je me dis : c’est IMPOSSIBLE ! Mais je n’en suis pas si sûr…le mariage est pour demain je ne sais quoi faire… ce soir je pense fort à ce jour. Je n’aime pas Bernard. Il n’est PAS DU TOUT mon genre. Je l’épouse juste par amour pour ma mère et pour mes études au quelles je tiens énormément. Je m’endors…
j’ai vérifier mes fautes j’en ai corrigé certaines. dites-moi si j’ai fais un efforts.j’attends vos commentaires!! encore une fois!!
Me revoilàààà J’ai écris le début d’une petite nouvelle, dites moi ce que vous en pensez. Je répète, la moindre chose qui vous gêne, n’hésitez pas à me lire, même une virgule ! Bonne lecture, et au plaisir de lire vos commentaires
«Je regarde mes orteils gelés s’agiter au bout de mon lit. Ils semblent crier au supplice que je les renvoie au plus vite au fond de la couette, mais j’aime bien les voir ainsi. Ils frémissent comme de petits papillons, blancs comme la neige.
Dehors, j’entends déjà les voitures rouler le long de la route, alors que mes volets ne filtrent encore que la lumière des réverbères. Quelques rais orangés se glissent entre les charnières du bois, et enveloppent chaudement la pièce d’un doux halo.
Je laisse glisser mes jambes hors de mon lit et pose mes pieds sur le lino. Il est frais, mais moins que le givre qui borde la fenêtre en une fine couche blanche et craquelée.
Ma main plonge sous mon lit pour attraper mes chaussons. Le bout de mes doigts caressent le sol poussiéreux, alors que je souris. Ce n’est pas que j’aime la crasse, mais je déteste les odeurs de désinfectant et le propre en général. Sous tous mes meubles, entre chaque fibre de mes vêtements doivent se nicher des nids de poussière… Enfin, je sens mes chaussons sous ma paume et les ramène vers moi avant d’y glisser les pieds. Pour peur, j’entendrais presque mes orteils soupirer de soulagement.
Étouffant un bâillement, je saisis ma robe de chambre posée sur une chaise et me dirige vers la fenêtre. La poignée intérieure elle-même est glacée. Je la fais pivoter dans un grincement qui m’arrache une grimace et ouvre la vitre. Puis je pousse mes volets pour laisser entrer un peu plus la lumière. Un vent glacé me gifle aussitôt le visage, mais je souris encore un peu plus.
En bas de l’immeuble, j’aperçois les gens grognons aux nez rougis pas le froid, aux écharpes plus épaisses que le reste de leurs vêtements, et aux grommellements sourds du matin. Le soleil pointe à peine le bout de son nez à l’autre bout de la ville, et seule une faible lumière jaunâtre éclaire les passants.
Ne souhaitant pas attraper la crève, je referme soigneusement la fenêtre dans un petit claquement. Mes pas me conduisent presque automatiquement vers la cuisinière. Les paupières encore un peu lourdes, j’allume le gaz sous la casserole remplie de lait. Bercée par le klaxon des voitures, je fixe d’un œil vague le lait qui chauffe. Mon poignet agite machinalement une cuillère en bois dans le liquide afin qu’il ne brûle pas au fond, tandis que je somnole presque, appuyée contre la gazinière. »
Le contact du mur qui glissait sous ses doigts était froid, lisse, même pas humide sous la pluie
torrentielle. Kathleen marchait. Depuis combien de temps, elle l’ignorait. Elle avançait
toujours,
suivant le mur, droit devant. Elle était toujours seule, personne ne se rapprochait, partout où
elle
était passée, les abords du rempart étaient déserts.
Elle avait longé toutes sortes de lieux, mais tous sales, tristes, abîmés. Il n’y avait pas de
fin à
la misère, comme il n’y avait pas de fin au mur, lui semblait-il. Elle avait regardé, en
marchant,
les quartiers qu’elle dépassait, disparates et semblables. Mais partout, les gens étaient les
mêmes,
maigres, sales, la tête baissée, pressés, muets. Personne ne faisait attention à elle. De
manière
générale, personne ne levait son regard vers le mur. Celui-ci continuait, immuable. Il
s’incurvait
légèrement vers la droite, comme pour former un arc de cercle. Mais l’horizon était toujours le
même.
Enfin, après des heures, toute notion du temps perdue, le relief si plat du mur devant elle
changea.
Au lieu d’une longue ligne droite qui partait, elle voyait désormais une tâche sombre, comme
collée
à partir de la base du mur, jusqu’à une hauteur d’environ quatre-cinq mètres.
Son coeur battit plus vite, peut-être cause de la fatigue, peut-être à cause de ce sentiment
d’arriver au bout. Elle voulut accélérer le pas, mais elle n’y arriva pas. Elle continua,
cahin-caha, doucement, résolument. Plus Kathleen avançait, mieux elle arrivait à distinguer ce
de
quoi elle se rapprochait.
C’était une excroissance, une avancée du mur intouchable dans la boue. Elle distingua bientôt les
contours d’une ouverture, et réalisa qu’il s’agissait d’un portail . Une immense ouverture vers
un autre lieu. Elle s’arrêta seulement lorsqu’elle fut en face. Les deux battants gigantesques
de la porte la dominaient largement, et elle se sentait encore plus petite, insignifiante.
Ici aussi, la foule se tenait éloignée, repoussée par quelque chose, une puissance imposante.
Kathleen s’avança, s’enfonçant sous le porche, jusqu’à la porte. Elle y posa les mains, suivant
du doigt la limite entre les deux battants. Puis, curieuse, elle s’y appuya, poussant de toutes
ses
forces. Elle s’arc-bouta, loin des regards, pour ouvrir le portail. Ses pieds dérapaient sur le
pavé boueux, et sa mâchoire se crispait. Elle sentit, incrédule, le battant bouger légèrement,
alors qu’elle n’y croyait plus. Sans un bruit, il pivota légèrement, et, malgré son épaisseur,
s’écarta suffisamment pour laisser une entrebâillure. Toute fine, large de quelques centimètres,
elle
suffisait à Kathleen. La gamine colla sa joue au battant, et glissa son œil en face de
l’ouverture.
Pourtant elle n’était pas aussi seule qu’elle le croyait. Quand le poignard retomba pour la
énième fois dans le sable de la cour, il sorti de sa cachette, minuscule petite ombre
jaillissant soudain de son trou, expulsée par ses semblables ou attirée par la détresse de ce
petit garçon qui malgré son plus jeune âge portait en lui un courage bien plus ancré,
indubitable, et cette détermination si profonde qu’elle l’avait touché. Oui, il s’éloigna des
caisses et rejoignit la lumière mourante de cette fin de journée. Il ramassa l’arme par terre et
vint la rendre au petit garçon tout meurtri de ses si nombreux vains essais, lui si fatigué. Et
en la lui tendant il osa relever un peu la tête, il voulait voir le visage de ce garçon sorti de
nulle part, ce garçon que son père aurait sans aucun doute préféré avoir à sa place…
─ Merci…
Leurs regards se croisèrent. Et ils comprirent. Ils surent tous deux qui était vraiment l’autre.
Ils n’étaient plus deux enfant anonymes, ils étaient alors Lui et Elle, Elle et Lui. Chacun
reconnu en l’autre ce dont il avait besoin. A cet instant leurs âmes se mêlèrent, accédant l’une
à l’autre par ce pont invisible que formaient leurs regards l’un dans l’autre ancrés. Ils
étaient à un embranchement de leurs vies, elles allaient changer du tout au tout dorénavant. Et
quelques secondes suffirent, inextricablement leurs destinées se lièrent.
A jamais.
Un grand éclair déchira le ciel.
Une lumiere bleue jailli. La foudre avait frappé. Soudain, de la lumière bleue inhabituelle sortit un magnifique oiseau bleu foncé aux yeux verts émeraude. Il était doux et beau. Il était d’une grande sagesse. Il se nommait Kyub. Il aimait voler des jours de suite, au gré des vents. Mais un jour il est mort. Maintenant c’est un fantôme. Mais ses yeux verts sont restés comme avant. On dirait des vrais, même si on passe au travers.